Bibilographie sur le Livre Entre Rome et Moscou
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Consulté le 10 juin 2014
Paul Mailleux. Entre Rome et Moscou : l'exarque Léonide Féodoroff
(Museum Lessianum, section historique, n° 20). — Bruges, Desclée de Brouwer, 1966. In-8°, 182 pages. Né en 1879 dans une famille modeste installée à Saint-Pétersbourg, Léonide Féodoroff, après des études secondaires au gymnase, s'inscrit à l'Académie ecclésiastique, école supérieure de théologie qui forme, avec celles de Moscou, Kiev et Kazan, les futurs cadres de l'Église russe. Au même moment, il rencontre le grand penseur catholicisant Vladimir Solovieff qui lui ouvre les yeux sur l'universalité de l'Église et l'engage à étudier les différentes traditions chrétiennes. Au terme d'un examen solitaire des Pères de l'Église et des Conciles œcuméniques, le jeune homme se décide à entrer dans la communion catholique qui lui paraît être restée la plus fidèle aux premiers siècles du christianisme. Dans la Russie des tsars, un tel changement d'appartenance religieuse est pratiquement interdit par la loi ; aussi, comme Madame Swet- chine ou le Prince Gagarine, L. Féodoroff est-il contraint de s'expatrier : en 1902, il part pour Rome où il fait sa profession de foi, avant d'entrer au séminaire d'Anagni puis au collège de la Propagande, où il s'achemine vers le sacerdoce
Titre | Exarque des russes catholiques: Léonide Feodoroff Convertis du xxe siècle |
Auteur | Paul Mailleux |
Éditeur | Editions du Foyer Notre-Dame |
Longueur | 15 pages |
- Paul Mailleux: Entre Rome et Moscou : l'exarque Leonide Feodoroff, Bruges, Desclée de Brouwer, 1966.
- Constantin Simon: Russicum ; pionneers and witnesses of the struggle for Christian Unity in Eastern Europe : Leonid Feodorov, Vendelin Javorka, Theodore Romza, Rome, Opere religiose russe, 2011
Paul Mailleux. Entre Rome et Moscou : l'exarque Léonide Féodoroff
(Museum Lessianum, section historique, n° 20). — Bruges, Desclée de Brouwer, 1966. In-8°, 182 pages. Né en 1879 dans une famille modeste installée à Saint-Pétersbourg, Léonide Féodoroff, après des études secondaires au gymnase, s'inscrit à l'Académie ecclésiastique, école supérieure de théologie qui forme, avec celles de Moscou, Kiev et Kazan, les futurs cadres de l'Église russe. Au même moment, il rencontre le grand penseur catholicisant Vladimir Solovieff qui lui ouvre les yeux sur l'universalité de l'Église et l'engage à étudier les différentes traditions chrétiennes. Au terme d'un examen solitaire des Pères de l'Église et des Conciles œcuméniques, le jeune homme se décide à entrer dans la communion catholique qui lui paraît être restée la plus fidèle aux premiers siècles du christianisme. Dans la Russie des tsars, un tel changement d'appartenance religieuse est pratiquement interdit par la loi ; aussi, comme Madame Swet- chine ou le Prince Gagarine, L. Féodoroff est-il contraint de s'expatrier : en 1902, il part pour Rome où il fait sa profession de foi, avant d'entrer au séminaire d'Anagni puis au collège de la Propagande, où il s'achemine vers le sacerdoce