Les vêtements liturgique

Les vêtements liturgiques

byzantins

Les vêtements liturgiques d'aujourd'hui ne sont qu'une forme stylisée de l'habit de fête en usage dans l'empire byzantin. Puis il se distingua des vêtements civils.

Le prêtre

Tunique (aube latine). "sticharion" est porté par tous les clercs. En-dessous du sticharion

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 L'évêque orthodoxe qui assiste porte le rason à longues manches et une "theotokia" (icône de la Mère de Dieu)


L'étole (épitrakilion)

L'épitrakilion dont le nom signifie "autour du cou" est le signe distinctif des ordres sacrés. (sur la photo, il se trouve sous le phélon). C'est l'orarium des anciens liturges qui servaient à essuyer la sueur comme un mouchoir. Des sept croix de l'orarion diaconal, celle du milieu reste sur l'encolure, et les six autres se rejoignent, deux par deux sur le devant. Bien que les deux pans devant soient cousus bord à bord, la présence de boutons métalliques sur leur jointure rappelle encore le passage du diaconat à la prêtrise, en même temps que l'unité du sacerdoce dans la diversité de ses degrés. Le diacre le porte sur l'épaule gauche et peut passer sous l'aisselle droite.

 

 

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Le diacre élevant la main droite sous l 'orarion chante les ikténies.

 

Les sous-diacres  le portent croisés sur la poitrine.

 

Symbolise la grâce qui se répand sur le ministre.

 

La ceinture

serre la tunique, portée par les  prêtres. à l'imitation d'Ezéchiel (4 Rois 1.8) et du Baptiste (mt 3,4)

 

Les surmanches

resserrent les manches pour qu'elles ne touchent pas les dons.

Le phélon

 

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 Qu'on voit clairement sur la photo Ce phélon est de type russe, les Melkite et d'autres portent un col droit. Les prêtres russes portent une croix. Dorée,  si c'est un archimandrite

Son équivalent occidental est la chasuble, du latin "casula" (petite maison) dérive de la paenula des antiques romains. C'était un ample manteau de voyage, protégeant aussi de la pluie. Il avait la forme d'une cloche, avec une ouverture, pour passer la tête: les Grecs ont gardé longtemps cette forme  antique, les Russes ont rehaussé la partie antérieure et ils ont empesé l'encolure, au point que le dos rappelle la chape latine. Jusqu'à une époque récente le phélon était porté par les évêques. En ce cas, il était orné d'un grand nombre de croix, tandis que le phélon sacerdotal ne porte qu'une croix au milieu du dos. La forme du phélon, couvrant tout le corps et faisant disparaître les bras, suggère le rôle plus purement contemplatif du prêtre dans la liturgie. tandis que les manches du stikharion diaconal peuvent suggérer le rôle purement actif du diacre au service des mystères divins.

       

Les évêques

 

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Bartholoméos Ier

 

Portent le saccos au-dessus du phélon on le distingue sur la photo une large bande

de tissus.

portent aussi la croix pectorale et à droit et gauche des engolpia,  qu'on aperçoit sur la photo du dessus, médaillons ornés de petites icônes du Seigneur et de la Mère de Dieu. Sur la tête ils portent une couronne sphérique

Le Saccos : ornement épiscopal image de la royauté du Christ grand pontife siégeant sur son trône. Le sakkos était un vêtement impérial et c'est seulement au 11e siècle que le patriarche de Constantinople reçut le droit de le porter et ce, pour les fêtes de Pâques, Pentecôte et Noël. Au cours des siècles suivants l'usage en fut permis d'abord aux autres patriarches  et aux archevêques majeurs (14e s.)  puis aux métropolites enfin à tous les évêque (18e s.) Sorte de dalmatique, le sakkos est plus court que le stikharion diaconal : il arrive d'habitude au-dessous des genoux et au milieu des avant-bras. La longueur des manches est allée croissant depuis le sakkos impérial qui était vraiment "un sac", sans manches, jusqu'à celui des évêques russes, dont les manches arrivent presque au poignet.  Comme la tunique du Grand Prêtre de l'Ancien Testament était garnie de clochettes d'or, ainsi les douze boutons métalliques sont des grelots, qui font penser non seulement aux douze apôtres, dont les évêques sont les successeurs, mais aussi au retentissement universel de leur parole, comme dit le psaume 18 "Par toute la terre a retenti leur message..."  

un épigonation

C'est un losange d'étoffe rigide, richement brodé, orné d'une épée, d'une croix ou d'une image (aigle ou séraphins). L'angle supérieur est suspendu par un ruban que l'on passe en diagonale de l'épaule gauche au côté droit en sorte que le losange arrivé à hauteur du genou. Les autres angles portent des floches. A l'origine c'était probablement une sorte de pochette, contenant le texte de la liturgie ou de l'homélie que devait lire le hiérarque. Du patriarche cet ornement passe ensuite aux évêques, puis aux archimandrites et autres dignitaires ecclésiastiques. L'épigonation symbolise "le glaive de l'Esprit, c'est-à-dire la paroles de Dieu" (Eph 6.17)   

 

Dans la main ils tiennent le bâton pastoral qui se termine par deux serpents

ls bénissent avec les dikarion, et trichirion  chandelier l'un à deux branches et l'autres à trois, symbole les deux natures divines en Jésus et des trois personnes divines.
 La manteau des évêques est le mandyas.

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Sur la photo prise au Monastère saint-Elie (à Saint-Rémy Dijon) lors de la fête de St Elie on remarque un évêque de rite romain et un évêque de rite byzantin.

Un diacre portant l'encensoir revêtu de son  orarion et des prêtres.

 Le diacre ne porte ni surmanches ni ceinture

 

 

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 Evêque russe le jour de Pâques : il porte des ornements rouge synonyme de beau en russe Il présente aussi le trichirion symbole de l'unité de Dieu et la trinité des Personnes en Dieu. C'est un signe pascal.

 

 

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Mitre orientale

 



06/04/2016
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