Catholiques en Russie 1920-1930

Catholiques en Russie

D'après le livre d'Antoine Wengler  

"Catholique en Russie d'après les archives du KGB 1920-1960

"DDB  1998"

Aperçu sur la persécution religieuse en URSS

 

L'extermination radicale de la religion dans ce pays, écrit Alexandre Soljénitsyne dans l'archipel du Goulag qui tout au long des années 20 et 30 fut l'un des buts importants du Guépéou-NKVD ne pouvait être réalisée que par l'arrestation massive des fidèles orthodoxes eux-mêmes. On extrayait, incarcérait et exilait de manière intensive les moines et les religieuses dont la présence souillait tellement la Russie d'avant.

   

Les catholiques orientaux écrit encore Soljénitsyne, disciples du Feodoroff avaient été neutralisés,  et jetés en  prison de même que le groupe de Abrikosssova. Quant aux prêtres latins ils allaient d'eux-même en prison (Archipel du Goulag I p 34)

 Dans une conférence de presse  Iakovlev, ancien membre du Politburo, rallié à Gorbatchev puis a Eltsine  en 1995 a communiqué au cours d'une conférence de presse le 27 novembre 1995 a donné des chiffres approximatifs de la répression du régime communiste; 200.000 prêtres des milllions de croyants. "Le pouvoir  bolchévique a menti sciemment en déclarant q'en URSS régnait la pleine liberté de conscience et de confession.  Iakovlev est président de la Comission de réhabilitation des victimes du régime comuniste. En réalité, en partant de la définition marxiste de la religion  comme opium du peuple, les bolchéviks ont mené un combat contre l'Eglise. L'extermination de la religion, l'extirpation de la foi en Dieu avaient pour but de faire place à une conscience et à une idéologie communiste. Le raport de la Commission énumère ensuite le principaux épisodes de la perséction religieuse ; la saisie des bien de l'Eglise, et la lettre de Lénine à Molotov de mars 1922 disant que le moment était venu de tuer le plus grand nombre de fidèles  avant la conférence de Gênes, campagnes contre les fêtes de Pâques et Noël campagne pour l'enlèvment des cloches et acompagné de la collectivation des terres 

1937        136.900 prêtres orthodoxes arrêtés    83.500 fusillés.

1938           28.300                                                21.500

1939              1.500                                                     900 

Ces chiffres ne couvrant que le orthodoxes.

Ce qui restait des paroisses et des prêtres à la veille de la Grande Guerre nationale était surveillé par un agent du KGB et un collaborateur secret. Pendant la guerre, la persécution religieuse s'est quelque peu ralentie. "Pour obtenir des Alliés l'ouverture d'un deuxième front, dit ce document, il fallait leur montrer que le gouvernement soviétique vivait en bonne entente avec les confessions religieuses, surtout avec l'Eglise orthodoxe. En 1943 les soviétiques remplacèrent le Patriarcat par le saint Synode à la tête duquel ils placèrent un "oberprocureur" comme au temps de Pierre le Grand en 1721, ce qui fit que le Conseil pour les affaires religieuses  était une filiale du KGB-NKVD.

L'actuel patriarche Cyrille 1er avait reconnu lorsqu'il était à Smolensk président du Département des affaires exétérieures que l'Eglise orthodoxe refuse d'ouvrir les dossiers par crainte d'un schisme. L'Eglise orthodoxe russe a subi la plus terrible des persécutions de l'Histoire chrétienne.  Elle connaît le plus grand nombre de martyrs de la foi. Restent les sequelles des septante ans de persécution ; ignorance religieuse et anti oecuménisme notoire "qui caractérisent aujourd'hui une grande partie de son clergé, de la plus part de ses moines, sans oublier quelque évêques "

L'Eglise fut persécutée dès la révolution, elle avait pu nommer un patriarche Tikhon élu le 5 novembre 1917. Les bolchéviks estimèrent que la révolution politique et sociale devait s'accompagner d'une révolution dans l le père Abrikossov est espulsé avec 200e domaine de la religion. Malheureusement quelques évêques, des prêtres et des laïcs de l'aile progressiste  de l'Eglise Orthodoxe Russe fondèrent avec l'appui du pouvoir. L'Eglise vivante appelée Eglise des rénovateurs.   

En 1923 un pseudo concile de cette Eglise voulut déposer le patriarche Tikhon auquel le peuple restait attaché. Ses innovations; calendrier grégorien adapté par les Soviétiques, mariage des évêques, et des prêtres veufs, emploi du russe au lieu du slavion dans la liturgie et surtout collaboration avec le régime.

Le patriarche Tikhon est mort en 1925. Dans son testament il demandait aux fidèles la soumission au pouvoir établi son successseur  Pierre Polianski fut arrêté. Serge de Nijni-Novgorod nommé gardien du trône pontifical en 1927 fit sa déclaration de ralliement. En 1943 il fut élu patriarche. Mort en 1944.    Lui succéda Alexis 1er 1945-1970. Pimène  1971-1990.

 Progrom contre les catholiques

Le procès contre l'évêque Cieplak et ses compagnons.

Comme le rappelle ce blog  au début du XXe siècle s'est constitué à Saint-Pétersbourg un groupe de chrétien orthodoxes qui s'étaient réunis à l'Eglise catholique en gardant le rite oriental. Le groupe n'avait pas d'existence légale où les catholiques reconnus étaient de rite latin. (prédication en polonais) Ainsi ils se sont réjouis de a chute de la monarchie et ont pu tenir un syniode sous la présidence de Mgr Szeotiskin Féidiriv fut nommé exarque et Abrikossov ordonné prêtre, prêtre paié à Anna Ivanovna Abrikossova sa cousine qui dirigeait à Moscou un groupe de religieuses du tiers ordre régulier de Saint Dominique aussi de rite oriental. créé par le Père Libercier dominicain du tiers ordre.

La liberté fut de courte durée. Les homme de la révolution d'Octobre voyaient d'un mauvais oeil ce groupuscule aux allures secrètes qui professait son union à Rome et quii en recevit les instructions. Julie Danzas écrivaine, professeur d'université passa au catholicisme en 1920 et fit ses voeux entre les mains de l'exarque. En 1922, Abrikossov fut expulsé avec 200 philosophes et savants "irrécupérables" . 

 

En mars 1923, eut lieu à Moscou, le procès des catholiques. Mgr Cieplak, l'exarque  Féodorov et une dizaine de prêtres et un laïc Balachev. La conclusion fut Féodorov condamné à 10 ans de camp, Jean Cieplak et Budkievitch, condamnés à mort.

Fidèle à sa méthode de toujours nier la réalité des persécutions poiour cause de religion, à un mémorandum sur les persécutions remis au nom du gouvernement britannique Litivinov répondit dans Les Izvestia que le gouvernement russe refute de façon catégorique l'affirmation de persécution.

   La justice soviétique ne s'intéresse aux personnes ecclésiastiques que dans la mesure où elles utilisent leur condition  à des fins dirigées contre la sécurité intérieure ou extérieure des Républiques soviétiques.

 

Le procureur Krylenko arrêta le patriarche Tikhon qui dut signer le 16 juin 1923 une déclaration de repentance pour ses attitudes antisoviétiques.

 

 Arrestation des soeurs dominicaines.

En 1923 furent arrêtées à Moscou Anna Abrikossova, le père Nicolas Alexandrov et 10 religieuses Julie Danzas fut arrêtée à Pétrograd, le Père Jean Deubner et Epiphane Akoulov.

La conclusion de l'enquête désigne les religieuses

 

" elles représentent une organisation qui favorise la contre-révolution mondiale. " La poursuite de l'acivité de Ciepklak, Boudkevtich, Fedorov,  avec lesquelles les personnes avaient des relations mais réalisaient un plan pour une campagne contre-révolutionnaire contre le pouvoir soviétique en unissant ce mouvement autour de l'Eglise catholique et en jouant de l'ignorance des masses"   Conclusion de l'enquête N° 21068

 

 La sentence fut prononcée en 1924, le P. Alexandrov fut envoyé pour 10 ans dans les îles Solovki, Anna Ivanovna 10 ans de prison Deubner à l'isolateur de Souzdal Julie Danzas et les autres soeurs à Irkoutsk puis à Solovki.

 

 Le groupe des catholiques latins

Il n'y avait plus d'évêques catholiques latin en URSS, or il restait un million de fidèles latins dans les fronières définies par le traité de Riga en 1920. Ces fidèles se trouvaient dans les grandes viklles mais surtout dans la région de la Volga et qur les bords de la Mère Noire et en Sibérie. Il restait 200 prêtres soit d'oirigine allemande soit polonaise. En Ukraine, restait une cinquantaine de prêtres latin du diocèse de Jitomir, une dizaine de prêtres de rite oriental dépendant de Szepticki, et quelques dizaines de rite arménien au Caucase ou de rite oriental en Géorgie.

A Rome, le pape Pie XI s'inquiétait de cette situation. N'ayant pas réussi, par voie de négociations, à rétablir une hiérarchie catholique en URSS, il se décida à procéder à des sacres clandestins. Le Père d'herbigny fut sacré en secret par le nonce Pacelli à Berlin.Il sacra à son tour à Moscou Pie Neveu, Frison administrateur d'Odessa et Sloskans administrateur d'Odessa. Mgr Neveu qui avait pris possesssion de son église le 3 octobre le 18 octobre fut décrété d'expulsion.  

En même temps que l'on a arrêté , la nuit du 15 février 1931 les catholiques orientaaux, on a perquisitionné chez les latins. Dans le cad de polonais qui dirigeaient les paroisses latines l'accusation était espionnage au profit de la Pologne.  En fait il s'aggisait des contacts qu'ils avaient eu avec la délégation polonaise en URSS. Le chargé d'affaire assistait régulièrement à la messe le dimanche et allait saluer le curé à la sacristie. Accusé aussi d'avoir formé des cercle illégaus de jeunes et d'étudiants. L'activité contre-révolutionnaire et antisoviétique du groupe consiste principalement dans la diffusion de la prière "Russie souffrante", de la dévotion à Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. La conviction essentielle du groupe est que le slut et la renaissance de la Russie se réaliseront seulement par l'Eglise catholique 

 

La persécution des Orthodoxes

Les catholques étaient une infine minorité. Moins de 1 pour cent  sur une population de 125 milliond d'habitants en 1925. Il fat donc multiplier par cent les arrestations, déportatios et exécutions dont furent victimes les Orthodoxes.

Pie Neveu parle avec admiration des orthooxes arrêtés en 1931 et entassés ans la cour de la prison des Boutyrki faute de place.

Les cruautés, les violences continuent comme l'an passé, sinon de lus belle. Se trouvaient des centaines de  religieuses, prêtres, moines et quelques évêques orthodoxes. Ils attendaient qu'on leur troue une place à l'intérieur. L'un d'eux entomna l'hymne pascal "Khristos vosskrece" Христос Восскресе  Ce chant que le garde de la prison fait endêver tira plusieurs coups de feu mais le chant continua.

 Les religieuses furent réquisitionnées pour laver les corridors et escaliers de la prison. elles s'acquittèrent de ce travail avec tant de soin malgré leurs conditions de détenue que les geôliers ne purent s'empêcher de dire si nous voulons avoir une prison propre il faudra arrêter des religieuses.

 

Le couvent Ivanovski de Moscou abritait 200 moniales. La révolution les dispersa, les bolcheviks en répérèrent un grand nombre qui furent arrêtées et expédiées au Nord au travaux forcés dans un train pénitencier. Le train ne fut pas chauffé pendant plusieurs jours elles restèrent sans nourriure pendant ce temps et qu'à un moment donné, en pleine steppe, le train stoppa et que les soldats les firen,t dscendre. Ces malheureuses épuisées de faim et de froid ne purent pas toutes regagner la localité la plus rapoprochée

 



05/09/2012
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