2 octobre 2016 vingtième dimanche après la Pentecôte
Vingtième dimanche après la Pentecôte
Evangile
Luc 8.5-15)
Le Seigneur dit cette parabole : le Seigneur est sorti pour semer sa semence. Tandis qu'il semait, une partie du grain est tombée le long chemin, on l'a foulée aux pieds, et les oiseaux du ciel l'ont mangée. Une autre est tombée sur le roc, où, à peine levée elle s'est desséchée, faute d'humidité. Une autre est tombée au milieu des épines, et les épines, croissant avec elles, l'ont étouffée. Une autre est tombée dans la bonne terre, a poussé, et a donné du fruit au centuple.
Les disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole. Il répondit: A vous il est donné de connaître le mystère du Royaume de Dieu; aux autres, il est proposé en paraboles, "afin qu'ils regardent et ne voient pas, qu'ils entendent et n'écoutent pas!" Voici donc ce que signifie la parabole. La semence est la parole de Dieu. Ceux qui se trouvent le long du chemin sont ceux qui ont entendu, puis le diable survient et enlève la parole de leur cœur, de peur qu'ils ne croient et soient sauvés. Ceux qui se trouvent sur le roc sont ceux qui écoutent la parole et la reçoivent avec joie. mais ils n'ont pas de racines; ils croient un temps et, au moment de l'épreuve, font défection. Ce qui est tombé dans les épines, ce sont ceux qui ont entendu, mais en cours de route, les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie les étouffent, et ils n'arrivent pas à maturité.
Et ce qui est dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant écouté la parole avec un cœur bien disposé, la conservent et par leur constance produisent du fruit. Ayant ainsi parlé, Jésus s'écria: Entende qui a des oreilles pour entendre.
Apôtre
Lecture de l'épître du saint apôtre Paul aux Galates.
( 2.16-20)
Frères, nous savons que l'homme n'est pas justifié par la pratique de la Loi, mais seulement par la foi en Jésus-Christ. Et nous avons cru en Jésus Christ pour devenir des justes par la foi en Christ, et non, par la pratique de la Loi, car "nul homme vivant n'est justifié" par elle devant Dieu. Que si, recherchant notre justification dans le Christ, nous étions nous-mêmes trouvés pécheur, serait-ce alors que le Christ est au service du péché? Certes non ! Si, en effet, je redonne de la valeur à cette Loi que j'ai considérée comme abolie, je m'en constitue moi-même le transgresseur. Grâce à la Loi (qui a fait mourir le Christ), j'ai cessé de vivre pour la loi, afin de vivre pour Dieu. Avec le Christ je suis mis en croix et ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi. Ma vie présente, dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré pour moi.